© Docteur Roland NIEDERMANN 2024 - 2025
Dr Roland NIEDERMANN
MANSONGE D’ETAT
Modernité L’histoire astronomique peut considérer l’année 1633 comme le début de la scission entre l’Eglise et la science. Une date cruciale de la modernité. L’institution religieuse avait utilisé la violence mortelle des bûchers, son instrument de torture, l’Inquisition, l’interdiction et l’Index des livres noirs contre les scientifiques. En cette année célèbre à cause de Galilei « e pure si muove » la Religion imposa à au physicien de nier sa science : le savoir héliocentrique, l’obligeant à déclarer publiquement que le soleil tourne autour de la Terre, confirmant, dans l’univers, une Eglise maîtresse par volonté divine, portée en plus par les superstitions populaires. L’évolution des siècles suivants ont montré la force du doux face au dur et face aux croyances: l’observation, l’intelligence, des textes avec des calculs mathématiques, des publications et des études, donc du soft par rapport au dur faisant son chemin, ici l’héliocentrisme que l’Eglise a accepter après des siècles. La société religieuse a dû avouer publiquement son erreur monumentale et réhabiliter Galilei. Mensonge « démocratie » La Suisse est fière de ses universités et Hautes Ecoles. Le Professeur Aebischer, président de l’EPFL, explique publiquement la procréation et son apparition il y a un milliard d’années dans une partie de la biosphère. La procréation fait que les générations se suivent non plus par reproduction comme par ex. dans l’univers des bactéries, mais par la fusion de cellules sexuées portant un choix de 50% des gênes maternels et 50% des gênes paternels. Et une seule cellule est le point de départ d’organismes composés de centaines de milliards de cellules en renouvellement permanent. L’ordre naturel rend évident le fait, que tout peuple, démos en grec, incarne l’égalité entre femmes et hommes. Ici, l’égalité règne dans l’ordre naturel. L’ordre social patriarcal dominant refuse cet ordre encore aujourd’hui. La Suisse libérale se comporte comme l’Eglise. D’abord elle cultive sa fierté d’être « la plus vielle démocratie du monde ». Ensuite elle est fière que ses mâles ont accordé aux femmes les mêmes droits que les hommes grâce à la « démocratie suisse ». Cette dernière s’attribue le pouvoir de commander la nature. Elle décide peu après la Déclaration universelle des Droits humains, cf. plusieurs articles prônant l’égalité en droits des êtres humains, que c’est aux mâles suisses de voter l’ordre naturel milliardaire. L’analogie avec l’erreur catholique géocentriste est manifeste. La Suisse, une aristocratie vivante Depuis quand tourne la Terre autour du Soleil ? Depuis l’intelligence de Galilei ? Depuis quand la Suisse est- elle une démocratie ? Le principe de l’égalité cellulaire existe dès le début de l’espèce. Affirmer que la Suisse serait la plus vielle démocratie du monde est un mensonge ou un fake, au niveau économique, du marketing touristique. La Suisse est dès ses début une aristocratie patriarcale. Au 21e siècle, annoncer urbi et orbi la fable de la plus vieille démocratie et montrer de la fierté que ses mâles ont concédé aux femmes leurs propres droits politiques montre sa négation du savoir biologique et médical et du Droit humain, médicalement parlant une sorte de refus de l’Humanité 1 . Pire est l’arrogance de l’ordre social suisse. L’être humain peut vivre sans l’organe de la croyance, même sans croyance, mais les cellules du cerveau ne peuvent vivre sans la génétique paritaire des parents, ni sans les autres cellules à commencer par les globules rouges lui apportant l’oxygène. Tout être vivant dans ce pays doit s’interroger quant à la valeur que la Suisse accorde aux sciences exactes et aux Droits humains inaliénables. Car la Déclaration de ces Droits eût lieu en 1948, celle de la Convention européenne des droits de l’homme en 1950. Les 70 votations patriarcales commencèrent en 1951. Septante fois les hommes suisses ont montré au monde et aux générations futures leur refus des Droits humains, en particulier l’art. 21, resp. Art 14, et les femmes de tous les partis présents au Parlement fédéral les suivent encore aujourd’hui. Aucun parti se réfère à l’égalité milliardaire résultante de la procréation comme principe biologique à la base du demos de la démocratie, ni au Droits humains en déclarant que sur la base des deux éléments, les septante votes étaient indignes d’une démocratie, car de nature aristocratique, tant que les éléments composant un peuple ne sont pas virtuels, mais matériels : cellules, organes, corps. Manifestement, le système de santé avec ses prestataires et docteurs en « médecine » n’a pas apporté sur la place publique le savoir des facultés. Et la société ne le réclame pas, préférant au savoir le croire. Ainsi il reste fidèle à sa Constitution 2 et à son ordre social, qui se place hors des Droits humains. Ce qui soulève la question : la Suisse aspire à quelle médecine hors du savoir et du Droit humain, et hors de la modernité depuis Galilei ? La devise Primum non nocere est conforme à la science et aux Droits humains, car elle s’inscrit naturellement dans la procréation et l’évolution. 1)° Article anti-discrimination : cf. Droits humains ; Serment de Genève, ligne 5 ; Art. 4 de la Déontologie FMH 2) Première phrase : « Au nom de Dieu, Tout-Puissant » Retour